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L'idéalisme allemand ne constitue pas, à lui seul, le tout de la philosophie occidentale du XIXe siècle, un séminaire se devait d'envisager des alternatives critiques à la pensée d'une raison absolue et systématique. C'est le cas chez Nietzsche, dont sont proposées ici plusieurs présentations quelque peu divergentes ; c'est aussi le cas chez Heidegger, à propos duquel une contribution montre que l'affirmation bien connue "Seul un Dieu peut encore nous sauver" peut se lire comme une réponse à la question posée par Nietzsche "Wer kann uns noch retten ? " , réponse qui , à travers la thématisation du Geviert, et du rapport entre mortels et immortels qui s'y joue, mène, au-delà de Hölderlin, à une pensée du dernier Dieu, étrangère à tout christianisme, qui participe, comme chez Jung, du fantasme d'un "réenchantement du monde" .