Arrêts sur paroles

Les textes réunis ici se situent entre songe et méditation, comme dans un matin de brume entre des stupas. Il s'agit d'y saisir le plus directement possible des instants réels ou fictifs, des "images d'un monde flottant", en recherchant la plus grande concision, pourtant sans aucune référence à l'art du haïku. Le fil directeur ? Un certain sens de "l'impermanence" de tout, d'inspiration bouddhique, mais aussi, pour s'en démarquer, une vision tragique ne dédaignant pas le cocasse, et encore l'effort de saisir, en déployant ses harmoniques, et de ressentir, de façon à la fois plus charnelle et spirituelle, ce qui nous touche au plus profond et, par sa ténuité, nous échappe.
Le dernier texte, plus long, tourne autour de l'interrogation : "Comment retrouverai-je le monde après m'être confronté à certaines de ses images ?"