Après la révélation des peintures éblouissantes de Saint-Julien de Brioude, en 1957, où les anges nous introduisaient dans la béatitude du Paradis, deux autres découvertes ont marqué notre dernière décennie : la Vierge de majesté de Colamine-sous-Vodable et le chapiteau de l'Apocalypse de Mozac. Ces œuvres s'imposent à notre admiration par la pureté des profils et l'étirement des yeux aux prunelles évidées qui apportent à l'Auvergne un reflet de l'art égyptien. Grâce à ces merveilles longtemps emmurées et à un inventaire de 207 monuments, attestant son inépuisable richesse, l'Auvergne apparaît comme la terre de prédilection de l'art roman, que Jacques BAUDOIN, docteur ès sciences et docteur ès lettres (Histoire de l'Art) et président de l'association des Amis de la Cathédrale et de l'Art Sacré à Clermont-Ferrand, nous invite à découvrir.