Biologie de la peau humaine - [séminaire INSERM

Cet ouvrage, issu d'un séminaire d'enseignement INSERM, représente le résultat d'une interface entre la recherche fondamentale portant sur la biologie de la peau humaine et les travaux les plus récents de recherche appliquée dans les situations normales et pathologiques. Les meilleurs spécialistes francophones font le point des connaissances dans les grands domaines actuellement en développement. Ainsi, les progrès les plus récents sur la production de peau reconstruite in vitro sont développés ici et, en particulier, la peau reconstruite in vitro avec mélanocytes. Sont également décrits les domaines d'application, de la pharmacologie à la réparation cutanée chez les grands brûlés. La partie consacrée à l'épiderme traite des molécules et mécanismes intervenant dans l'adhésion intercellulaire, du rôle de la molécule CD40 exprimée par les kératinocytes et les cellules de Langerhans, de la place des neuromédiateurs et du rôle des métalloprotéinases. Parmi les annexes épidermiques, le cheveu est l'objet de travaux récents envisagés ici dans leurs résultats mais aussi dans leurs ouvertures. La production in vitro de cellules de Langerhans humaines à partir des précurseurs hématopoïétiques circulants ouvre un immense champ d'investigations dans tous les grands domaines de l'immunologie : de l'allergie au sida. A côté de l'infection par VIH1, les virus du groupe herpès font l'objet de travaux très intéressants au niveau de l'épiderme humain. Ce livre développe les données les plus récentes sur les constituants de la jonction dermo-épidermique. De plus, une attention particulière est portée sur la laminine. En ce qui concerne le derme, une synthèse porte sur les molécules de la matrice extra-cellulaire et en particulier les collagènes. Le rôle du fibroblaste dans la réparation cutanée est développé au plan moléculaire. La physiologie des cellules endothéliales vasculaires et le rôle du VEGF confortent cette approche du conjonctif dermique. Les propriétés biomécaniques de la peau sont envisagées dans les modèles in vitro, en biotechnologie, et les nouveaux développements de l'utilisation des ultrasons, en imagerie cutanée. Enfin, une approche plus globale de la physiologie de la peau est prise en compte à travers les relations avec l'environnement, la lumière, en particulier les rayons ultraviolets, la place des rythmes biologiques - ouvertures très intéressantes -, le cycle cellulaire et l'apoptose des cellules épidermiques. A la fois complet et didactique, cet ouvrage est un outil essentiel pour qui veut comprendre aujourd'hui la biologie cutanée humaine : les étudiants en biologie, médecine pharmacie et les vétérinaires, les enseignants de ces disciplines, les médecins, qui y trouveront un complément théorique à leur activité, et les chercheurs dans ce domaine.