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Dans un petit village, Mario, quinze ans, épouse le jeune Fotis, futur prêtre. Elle donne bientôt naissance à un premier enfant. Un garçon. Ce qu'elle a fait ensuite est impardonnable. Elle y a pourtant trouvé joie et illumination. Alors elle a recommencé. Au début on l'a traitée de folle. Et puis on l'a appelée la Sainte Blanche. "Certains trouvent Dieu et d'autres le perdent" est-il écrit dans ce livre.
Bonne nuit mes doudous dépeint la Grèce rurale avec un réalisme que ne contredisent ni l'ambiance mystique ni l'atmosphère surnaturelle dont il est baigné. Cette histoire pleine de folie et de superstition, non dénuée d'ironie vis-à-vis de la religion et de son opportunisme, oscille sans cesse entre une description brutale du quotidien et l'incursion d'éléments fantastiques. Derrière son titre faussement naïf, c'est un conte cruel, à mi-chemin entre les motifs d'Alexandros Papadiamándis et ceux d'Edgar Allan Poe.
Il est vraiment à ne pas lire aux enfants.