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Les faits divers, en soi, manquent cruellement de poésie. Leur sordidité ou leur banalité les cantonnent au factuel, à l'actualité dans ce qu'elle a de plus misérable, de plus clinique et de plus désespérant. Leur offrir une fausse source, fictionnelle, les "bâtardiser" en quelque sorte, est assurément un moyen de leur offrir cette liberté dont ils sont par essence délestés : brusquement, tout n'est plus écrit, mais tout reste à écrire ! N'est-ce pas là le rêve de tout écrivain ?