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Catastrophes 4. Poésie primate donne à lire des poèmes, des traductions, de la critique et de la théorie, et aussi bien, tout à la fois : la critique se fait créative et la poésie théorique, la traduction se commente et se critique, etc. "Poésie primate" : ce qui veut dire instinctive, jusque dans ses excursions dans la théorie et dans son exploration des formes. Dans ce 4ème volume, on explore notamment les potentialités du sonnet (de la poésie métaphysique de John Donne au journal du covid de Marilyn Hacker, en passant par les bucoliques de Laurent Albarracin et la danse macabre de Georges-Leonore), mais aussi du dizain (à travers la formidable chronique de Leontia Flynn), de la terzina (à travers la réécriture de Dante par Guillaume Condello) et d'autres formes inédites et créatives (comme dans les poèmes de Guylaine Monnier, Xavier Makowski et Mia You).
La forme, en effet, c'est d'abord la forme de vie : et c'est tout l'enjeu du long chantier de réflexion qui clôt le volume ("L'objet du poème" de Pierre Vinclair) que d'essayer de définir le poème dans son rapport à la pensée et à la vie.