En cours de chargement...
Représenter la ville en mouvement et capturer ses rythmes et ses pulsations, sentir battre son pouls : Catherine Gfeller se livre à l'art de la marche comme à un art du déplacement autant que du transport. avec l'image mouvante de la vidéo en bande passante et la photographie avec ses clichés arrêtés en frise, elle nous donne à voir moins la figure de la passante que celle de la divaguante prise à la mouvance du paysage urbain.
Faisant du corps dans l'espace le lieu de frictions mais aussi de flottements, elle nous renvoie à notre image de traversants et d'êtres mouvants, répondant à ce que Michel de Certeau dans L'invention du quotidien , nommait dans le fait de pratiquer l'espace : "c'est, dans le lieu être autre et passer à l'autre".