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Au début des années 1980, Yosef et Mariam, que la révolution éthiopienne a séparés pendant trois ans, se rejoignent aux Etats-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s'offrent enfin un voyage de noces, à Nashville. Trente ans plus tard, Jonas, leur fils, en pleine crise existentielle, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d'enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux Etats-Unis, il reconstitue à tâtons l'histoire de sa famille, sa propre histoire...
Après Les belles choses que porte le ciel, Prix du roman étranger 2007, Ce qu'on peut lire dans l'air évoque avec une grâce poétique la solitude, les fractures d'un couple, la guerre et l'exil, autant que la lumière et l'apaisement.
CE QU'ON PEUT LIRE DANS L'AIR
Au début des années 1980, Yosef, éthiopien, fait venir en Amérique son épouse Mariam. Trente ans plus tard, Jonas, leur fils unique, marié lui aussi, revient sur ce voyage, et reconstitue l’histoire de sa famille, en la ponctuant de réflexions sur l’immigration et l’identité. Trente ans séparent les deux couples dont il est question dans ce roman, mais dans les deux cas, nous assistons peu à peu à leur lente déliquescence. Avec son immense talent, Dinaw Mengestu explore la complexité des rapports passionnels, l'inexorable avancée du temps...Amour et tendresse ne sont pas absents de ce récit parfois cruel, souvent poignant, toujours virtuose.