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Ce sont des apostilles, "des ajouts. Notes de l'après". C'est sur cette définition que s'ouvre le premier texte de ce livre qui en compte vingt-cinq. Vingt-cinq textes, vingt-cinq notes, notes d'après la veille, la veille le long d'une nuit ou toutes les veilles le long de toutes les nuits, "des nuits indiscernables réunies dans la nuit". Indiscernables comme les ombres qui peuplent ce livre, comme les formes dans le noir ; "on ne sait pas si ce qu'on écrit de la nuit doit être informe ou non / on ne sait pas comment parler de quelque chose qui n'a pas de forme".
L'image, même lorsqu'elle se dérobe, même lorsqu'elle est floue, semble au coeur de Ce sont des apostilles, notamment dans son lien à l'écriture et son rapport au réel. Ces liens entre image, écriture et réel, Maxime Actis s'y confronte avec justesse et retenue ; "pas trop de figures", dit-il dans une lettre à Jack Spicer. Et, évoquant le travail pictural de Fra Angelico, il estime "qu'on ne saurait être aussi humble avec le langage".
A la fin du livre, la lumière revient et le texte s'arrête.