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Un soir, j'accueillais une jeune dame très charmante. Courant
d'un côté à l'autre pour tout mettre en place, je m'aperçus à la
dernière seconde que le plancher était collant et malpropre...
Me croyant rusé, je nettoyai seulement l'endroit où le reflet de
la lumière, un cercle concentré d'environ un mètre de
circonférence, était à son plus fort. Ainsi, je fis briller le
premier endroit où le regard est porté, celui qui effleure notre
attention avant qu'elle se dirige autre part.
Ce cercle éclairé,
nettoyé en quelques secondes, illustre parfaitement la
dichotomie profonde de notre société : celle des gens d'affaires
et des poètes. Les gens d'affaires font briller ce cercle, nous
donnent une fausse impression de propreté, de tout va. Les
poètes, pour leur part, laissent briller ce qui est sombre en
périphérie...