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Dans la nuit du 27 au 28 mai 2001, les habitants de Bangui sont réveillés par des coups de feu. Une tentative de coup d'Etat revendiqué par l'ancien président Kolingba est en cours. Les opérations de rétablissement de l'ordre public vont durer dix jours avec un lourd bilan de plus de cinquante morts et une centaine de blessés. De nombreux Centrafricains seront contraints à l'exil. Trois mois plus tard Jean-Jacques Demafouth, ministre de la Défense, sera arrêté.
Il est accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat et traduit devant la cour criminelle de Bangui. En 2002 s'ouvre un procès historique qui restera dans les annales de l'histoire politique et judiciaire de la République Centrafricaine. Le 7 octobre 2002 Jean-Jacques Demafouth sera acquitté au bénéfice du doute au terme d'un procès qui aura duré douze mois. Un procès riche en rebondissements, en débats contradictoires et en révélations.
Une défense implacable face à une accusation indigente basée sur des fiches mensongères. Jean-Jacques Demafouth a non seulement démontré son innocence mais a aussi prouvé que par ses actions la vie et le régime du président Patasse ont été sauvés. Sur interpellations de sa fille Cynthia, il relate ici les faits tels qu'il les a vécus avec des détails captivants et émouvants.