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L'eldorado des grimpeurs, La Mecque des alpinistes, une source de rêveries infinies pour quiconque lève les yeux vers le ciel. Le Mont-Blanc est là, partout : 4 807 mètres de rocher, de neige, de glace, de beauté créée à même la roche. Cette atmosphère, Benoit Linero la fait apparaître à chaque image. On perçoit le froid des cimes, la dureté d'une vallée encaissée, la beauté d'une nature préservée.
Photographié au Leica en deux temps ce Portraits de Villes est une ode aux images fantomatiques. Ces quelques jours au printemps puis en hiver donnent un aperçu poétique de cette majestueuse montagne. Au hasard de ses rencontres, Benoit photographie le vide, le silence, la sérénité. Presque comme une marche méditative au coeur d'une ville légendaire, il se promène, se perd, prend son temps. Chamonix est traversée par le Montenvers, ce mythique petit train rouge à crémaillère, qui nous hisse jusqu'à la célèbre Mer de Glace.
Panorama après panorama, les images nous emmènent des tréfonds de la vallée jusqu'à l'Aiguille du Midi. Une ascension photographique jalonnée de rencontres ; un chasseur, un fabricant de ski en bois, des sportifs qui s'entraînent, des Chamoniards... D'une page à l'autre on découvre un Mont-Blanc imposant et omniprésent qui se dresse face à nous. Puis, l'Hôtel Richemond. Une pension familiale située au coeur de la vallée depuis des générations qui s'élève telle The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson.
Plus haut, le téléphérique du Brévent s'impose, métallique, symétrique. Ce Portraits de Villes est une invitation poétique à l'errance et à l'introspection.