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Un poème de 80 pages ; traduction de l'anglais (Canada) et postface (dont un extrait ci-dessous) : Pascal Poyet. "Lisa Robertson n'a suivi d'autre contrainte pour écrire phrase après phrase "Cinéma du présent" que de ne jamais ajouter la nouvelle phrase à la dernière, mais de faire grandir le texte par le milieu. [... ] Ce qu'on pourrait appeler ici "vers-phrase" [... ] est un objet posé sur la page, très mobile, un énoncé relativement autonome, particulièrement approprié à une écriture de montage".
[... ] "Romain, italique -- de quel tissage s'agit-il ? Quand elle décrit sa façon de procéder, Lisa Robertson joint les deux mains en entrecroisant les doigts : "interrompre le texte avec lui-même". [... ] Chaque vers-phrase est, en principe, répété : une fois dans l'ordre choisi du premier montage par interruption que l'on vient d'évoquer, ce sont les lignes en romain, une autre fois dans un ordre "donné", ce sont les lignes en italique.
Cet ordre donné est ici l'ordre alphabétique".