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La collaboration – co-labouration ? – Humair – Houchard existe bien dans le sens de la rencontre, c'est-à-dire de la coïncidence, ainsi donc procédant tout autant, sinon davantage du discord – l'encontre – que de l'accord. Toute (ap)préhension comprendra que les textures de Daniel Humair n'ont aucune valence illustrative ni transpositive, et que les textes de Jean-Louis Houchard n'en (pro)posent pas des traductions-translations, même si, parfois, fortuitement, ils semblent en constituer d'intensives, intempestives dérives.
Certes, on ignore pas davantage l'Humair plasticien que l'Humair musicien. De cette conjonction-disjonction dimedia, de cette relative indépendance peuvent naître des " battements " qui, alors, ouvrent, oeuvrent une autre " fréquence ", une autre incidence, sorte de troisième voix-voie transversale indéfinissable, erratique, labile – ligne(s) de fuite deleuzo-guattarienne(s) ? –, en quelque sorte issue (with a double meaning), accroissement du croisement H – H, transfigurant verticalité et horizontalité (des) initiales dans un glissement oblique, un clinamen qui avère la puissance métamorphique du champ (chant) de forces en rapport.
Un pari (non-)pascalien (? ) pour cette incertaine épiphanie des rencontres ? ...