"Au XXIe siècle, ce ne peut être une avancée progressiste qu'une seule et même région - pire qu'un seul et unique clan - s'empare des leviers de la gouvernance et des richesses stratégiques du pays," signale l'auteur. L'ethno-militance, avatar de l'introuvable et inconstructible état-nation jacobin, est un agir politique imposé par la ruse d'une décolonisation qui escamota la quadruple réalité des terroirs bantu-kongo, bantu-ngala, bantu-téké et pygmées, occupant l'espace géographique du Moyen-Congo.
L'auteur propose un fédéralisme républicain et convivial, apte à clore cette parenthèse de la récurrence et de l'amplification des ténèbres, pour que les Congolais modernisent tous ensemble le pays. Ce qui va redonner au Congo sa vocation de pays pivot, dans l'intégration et l'émancipation des bantu, ainsi que des pygmées qui peuplent l'Afrique Centrale.