Conversation avec Rembrandt

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François Debluë - Conversation avec Rembrandt.
Tu es d'une ville de clochers, de carillons et de cabarets, d'une ville de piétés et de débauches, de secrètes prières et de bruyants blasphèmes.... Lire la suite
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Résumé

Tu es d'une ville de clochers, de carillons et de cabarets, d'une ville de piétés et de débauches, de secrètes prières et de bruyants blasphèmes. Je suis d'une ville de lourds silences et de sourds murmures, d'une ville de mornes indifférences et de vices bien cachés. Tu es d'une ville de canaux et de places, de femmes grasses et de ruelles basses. Je suis d'une ville de rivages, de collines et de rues en pente.
Les filles y sont souvent sveltes et ravissantes, d'autres n'ont pas cette chance. [...] Trois ou quatre siècles nous séparent. Et pourtant tu me parles. Et je te parle, comme à un autre moi-même. Le livre de François Debluë est moins un livre sur Rembrandt qu'un livre avec Rembrandt. A la faveur des autoportraits du maître du clair-obscur, l'auteur nous offre une biographie fragmentée, partiale et passionnée du peintre qui le fascine.
Devant la lente transformation d'un visage, il interroge le temps qui passe, retrouvant dans le miroir des mots les reflets de sa propre existence.

Caractéristiques

  • Date de parution
    13/04/2006
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-232-12286-7
  • EAN
    9782232122866
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    226 pages
  • Poids
    0.275 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 20,0 cm × 1,7 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de François Debluë

François Debluë, né en 1950, vit en Suisse dans la région de Lausanne, où il enseigne la littérature française. Son oeuvre, engagée en 1979 par les proses poétiques de Lieux communs, se développe selon un versant narratif (Troubles Fêtes, 1989) et un versant lyrique. Ce sont là deux visages d'un poète musicien qui fait dissoner cordes et crécelles, tendresse et ironie, angoisse et dérision. Mimant les automatismes de la langue parlée pour mieux les briser ou les faire battre à vide, il déjoue avec un humour en demi-teinte leurs dérapages destructeurs.
Locutions, ritournelles, refrains donnent à sa prose comme à sa poésie un rythme enjoué qui trompe sur la gravité du propos. Poète de la variation, Debluë a consacré un récit poétique à l'histoire de Judith et Holopherne (1989) et signé le poème de la légendaire Fête des vignerons (Les Saisons d'Arlevin, 1999), prenant appui notamment sur le mythe d'Orphée.

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