Correspondance générale - Tome 4, 1926-1929 - Grand Format

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Roger Martin du Gard - Correspondance générale - Tome 4, 1926-1929.
«La correspondance de Martin du Gard est comme celle de Flaubert, complémentaire de l'oeuvre romanesque, et cela de deux façons. On peut d'abord chercher... Lire la suite
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Résumé

«La correspondance de Martin du Gard est comme celle de Flaubert, complémentaire de l'oeuvre romanesque, et cela de deux façons. On peut d'abord chercher à voir dans ces lettres, comme dans un journal intime, les coulisses de l'oeuvre, le laboratoire secret de la création, l'envers du décor de la fiction. On y trouvera, dans le domaine de la genèse des oeuvres, des circonstances biographiques, des expériences et influences subies ou recherchées, des lectures, des idées et des théories littéraires ou philosophiques, une riche matière, irremplaçable pour tout lecteur curieux de la naissance des livres et de leurs origines obscures.
Mais on peut aussi y chercher tout autre chose : l'expression directe d'une personnalité forte, libérée de tout souci du public et de toutes les contraintes qu'il impose à l'écrivain. C'est alors un livre tout différent qu'on lira, un livre valant par lui-même et ayant en lui-même sa justification et son intérêt, une ouvre autre, indépendante de l'oeuvre de fiction et peut-être supérieure à elle.»Maurice Rieuneau.

Caractéristiques

  • Date de parution
    03/11/1987
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-070917-5
  • EAN
    9782070709175
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    608 pages
  • Poids
    0.645 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,6 cm × 3,7 cm

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L'éditeur en parle

Dans les années 1926-1929, Roger Martin du Gard a atteint, grâce aux premiers Thibault, la notoriété. Installé au Tertre, qu'il a refait à sa mesure pour y écrire en paix, il est animé par une force dominante : le désir de bâtir son oeuvre. L'élan créateur marque ces années pleines, la "belle saison" du romancier. Ses idées littéraires s'affirment, tant dans les conseils qu'il donne à ses cadets (Bost, Dabit, Jouhandeau, Prévost, Tardieu...) que dans les inimitables critiques de livres, franches jusqu'à la cruauté, mais toujours généreuses, qu'il assène à ses amis.
Par-delà les livres, c'est la vie concrète, suivie de mois en mois, de la littérature, des revues, du théâtre, du jeune cinéma qu'évoquent tant de lettres à Paulhan, Schlumberger, Maurice Martin du Gard, Louis Jouvet, Marc Allégret. Plus largement encore, c'est l'époque entière qui se dévoile ici, vue par un observateur équitable mais passionné et chaleureux. La toile de ses amitiés devient pour nous un guide de la société littéraire et du monde contemporain.
Du jeune Gilles Margaritis, son pupille, au "prieur" de Pontigny, Paul Desjardins, en passant par le Colonel Mayer, Dorothy Bussy, François Mauriac et tant d'autres, quel monde divers et coloré revit dans ces lettres, unifié par une personnalité d'autant plus entière qu'elle ne s'émousse pas aux frictions quotidiennes et qu'elle suit sa loi propre. La crise intérieure qui s'amorce en 1929 le montre bien.

À propos de l'auteur

Biographie de Roger Martin du Gard

Roger Martin du Gard est né le 23 mars 1881 à Neuilly-sur-Seine. Il appartient à une famille de magistrats et d'avocats. Après des études secondaires à l'école Fénelon et au lycée Janson-de-Sailly, il est admis en 1903 à l'Ecole des chartes d'où il sort en 1905 archiviste-paléographe. La lecture de La guerre et la paix de Tolstoï éveille en lui une vocation de romancier. A la veille de la Première Guerre mondiale paraît son premier roman important, Jean Barois (1913).
Il se lie d'amitié avec André Gide et Jacques Copeau. Il est tenté un moment par le théâtre. En 1920, il conçoit un vaste roman cyclique, Les Thibault. Il y consacre alors l'essentiel de son temps et se retire la plus grande partie de l'année dans sa propriété du Tertre, en Normandie. La publication des Thibault en est à son avant-dernier volume, L'été 1914, quand Martin du Gard reçoit le prix Nobel de littérature en 1937.
Il passe une grande partie de la guerre de 1939-1945 à Nice et prépare un roman, qui restera inachevé, les Souvenirs du colonel de Maumort. Il meurt en 1958.

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