Correspondance romaine - Présentée et annotée par Cyril Bongers

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Gabriel Pierné - Correspondance romaine - Présentée et annotée par Cyril Bongers.
« Je ne puis absolument pas écrire sur le papier l’admiration qui m’a frappé en voyant la villa Medici. Quand je pense que pendant deux ans j’habiterai... Lire la suite
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Résumé

« Je ne puis absolument pas écrire sur le papier l’admiration qui m’a frappé en voyant la villa Medici. Quand je pense que pendant deux ans j’habiterai là-dedans, mais c’est un rêve réalisé. Oh, je suis trop heureux ! » Si la postérité n’a voulu retenir de Gabriel Pierné (1863-1937) que ses importantes activités de chef d’orchestre, il n’en reste pas moins un grand compositeur, auteur d’une œuvre de qualité encore à découvrir.
Signe manifeste de la multiplicité de ses talents, c’est par le prestigieux prix de Rome qu’il acheva ses années d’études au Conservatoire. Cette récompense très convoitée lui valut le privilège de vivre quelques années dans le cadre idéal de la villa Médicis, avec pour seule obligation d’y parfaire son art. La correspondance présentée dans ces pages, totalement inédite, en représente le témoignage unique ; celui d’un jeune compositeur ambitieux partagé entre l’espoir d’un avenir glorieux et l’insouciance de la jeunesse.
Dans ce véritable journal de bord où se côtoient sans distinction les noms de Grieg, Liszt, Wagner et Debussy, Gabriel Pierné relate jour après jour, dans un style des plus vivants, l’émerveillement suscité par chacune de ses découvertes. « Cependant, dans les Meistersinger, Wagner a été bien plus musical que dans sa Tétralogie, où le chanteur n’est absolument que l’humble explicateur de ce qui se passe.
A la 1ère audition c’est indigeste, mais à la 2e on est empoigné, émerveillé. Quant à faire de la musique comme celle-là, je ne le souhaite pas. Vous voyez chers parents que tout en aimant Wagner, je ne suis pas encore Wagnérien. »

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/12/2005
  • Editeur
  • ISBN
    2-914373-12-0
  • EAN
    9782914373128
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    464 pages
  • Poids
    0.67 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,0 cm × 2,7 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Gabriel Pierné

Compositeur remarquable, pianiste virtuose, c’est toutefois pour ses activités de chef d’orchestre que Gabriel Pierné (né à Metz en 1863) devait entrer dans l’histoire. Nommé en 1903 assistant aux prestigieux Concerts Colonne, il prit la tête de l’association artistique sept ans plus tard, à la disparition de son illustre fondateur. Jusqu’en 1934, il allait s’y dévoiler comme l’un des plus ardents défenseurs de la création française traditionnelle et d’avant-garde.
Son nom reste aujourd’hui encore associé à la découverte d’?uvres aussi fondamentales que L’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky (1910), Ibéria de Claude Debussy (1910), Daphnis et Chloé et Tzigane de Maurice Ravel (1911 et 1924), Le Festin de l’araignée d’Albert Roussel (1913), Protée de Darius Milhaud (1920), ou du célèbrissime Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns (première exécution publique, 1922).
Cette position si particulière, au carrefour des courants les plus divers, eut de profondes répercussions sur son métier de compositeur. Si, de par sa formation, Pierné se trouvait profondément attaché à l’écriture académique de la fin du XIXe siècle, il sut également se montrer particulièrement attentif et perméable aux évolutions esthétiques dont il était le témoin privilégié. Usant toutefois de ces différents modèles avec un grand discernement, ses principaux atouts étaient sans conteste, associés à un goût très sûr, une maîtrise technique à toute épreuve, une culture encyclopédique et une faculté d’analyse, de compréhension et d’assimilation hors du commun.
En résulte une oeuvre profondément personnelle, se refusant volontairement à toute école, à toute tentative de classement. Considéré par ses contemporains, après une longue et riche carrière de presque soixante ans, comme l’un des plus importants représentants de l’école française, c’est couvert d’honneur que Pierné s’éteignit en Bretagne le 17 juillet 1937. Le vénérable membre de l’Institut, nommé en 1924 au fauteuil de Théodore Dubois, laissait derrière lui un vaste catalogue dépassant les 150 numéros, de la simple bluette pour voix et piano à la vaste fresque pour choeur, soli et grand orchestre.

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