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A une compétition où le batteur et le danseur doivent être retenus chacun pour son talent, chaque acteur se doit de faire preuve d'intelligence et de sagesse pour capter l'attention des membres de jury. La sagesse est un art. Bien qu'abstrait, cet autre art se dévoile aussi facilement par l'attitude du sujet face à un fait aussi simple que complexe. Cette sagesse peut alors être classée par catégorie : moins sage, sage et plus sage selon les performances.
Mais peut-elle encore être liée à l'âge ? Nous voilà depuis longtemps face à deux sagesses bien distinctes. Notre Afrique sur une scène diabolique de danse munie d'une épée, et le système : programmateur de son, pianiste, guitariste, batteur, choriste et lead vocal. Un mystérieux fait qui échappe encore à la danseuse. Ce magicien musicien qui, jusque-là, réussit à lui imposer les pas à son gré : danser contre le mur, seulement en arrière, avec l'épée dans le ventre.
Quand celle-ci est encore incapable de lui imposer un pas : danser à gauche, à droite, en avant, l'épée en avant et non dans le ventre. Pourtant c'est elle qui, dit-on, symbolise la sagesse. La chorégraphie scénique est-elle parfaite ? A quelle catégorie de sagesse répond-elle ? Cette danseuse peut-elle attirer aussi l'attention des membres de jury ? L'Afrique peut-elle encore symboliser la sagesse ?