Le monde se dépeuple, se retient comme il peut, laissant le vide s'installer à sa place : nous n'avons aucune faculté d'établissement. Le support,...
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Le monde se dépeuple, se retient comme il peut, laissant le vide s'installer à sa place : nous n'avons aucune faculté d'établissement. Le support, nous le tenons du dehors. Même nos souvenirs n'ont pas de matière suffisante : ils s'évaporent. La seule rigidité tangible, dans cette affaire, est une défense contre l'effondrement interne, la peur de l'envahissement. Le péril éminent nous tient lieu de corps. Par bonheur, la mort est un objet dont on ne peut se vêtir. (Jean-Louis Giovannoni)
Née en 1972 à Aix-en-Provence, Stéphanie
Ferrat vit à Draguignan (Var). Elle est également plasticienne et s'occupe d'une petite maison d'édition : Pavupapri.
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