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En région figura-provençale, l'avènement de l'agriculture et de l'élevage, au début du VIe millénaire av. n. è., a modifié le couvert forestier tir la relation entre les sociétés et l'environnement. Cette étude transfrontalière porte sur le rote des premières communautés agro-pastorales dans l'évolution du paysage végétal, des étages méditerranéens aux étages alpins A partir de ors transformations les modalités d'exploitation du territoire de tes groupes sont appréhendées, entre 6500 et 2000 av.
n. é.. sur l'intégralité du gradient altitudinal. Au moyen de l'identification au microscope des essences des charbons de bois découverts sur six gisements localisés du littoral aux Alpes méridionales la première partie de cette approche propose une reconstitution de la végétation environs aux immédiats des sites et son évolution en réponse aux activités agro-pastorales Ces résultats viennent nourrir un autre corpus constitué de soixante-douze séquences de charbons de bois ou de grains de pollen, précisément datées disponibles de pan et d'autre des Alpes du Sud.
Cette démarche alliant marqueurs archéologiques et environnement aux conduit à un bilan de l'évolution des couvertures végétales à différentes échelles du site à l'arc circumalpin. Elle permet de reconnaitre dans les données botaniques plus que de simples témoignages des forêts du passé mais des indicateurs de la vie pastorale. Cette démarche aboutit une synthèse régionale des dynamiques de végétation établie non avec l'angle de vue d'un observateur extérieur mais en cheminant entre ces paysages à hauteur de vue des bergers néolithiques.
Cette synthèse approfondit les questions de la mobilité de ces premières sociétés agro-pastorales et de leur exploitation de l'étagement altitudinal. Elle propose des pistes de réflexion inédites sur le rôle des ovicaprinés domestiques dans l'extension des paysages anthropisés et éclaire l'ancienneté de l'exploitation pastorale de la mer jusqu'à la montagne.