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L'atelier de la nuit assemble des heures de réveil et de flamme. Le mouillé de la forêt est aux fenêtres, dans un désordre de brouillards. Je vis infra muros pour l'imminence du jour et la distraction fiévreuse des orages. C'est un affût au sein des plus hautes heures. De celles qui dilatent les marées sombres de l'ennui en une dévotion plus dérisoire que l'innocence. Mais j'ai déjà trop patienté aux lucarnes pour en espérer encore quoi que ce soit.
La flamme claire de l'hiver consume le carnet. Tous les itinéraires sont voués à rester lettres mortes. La masse confuse des mots est un paysage en allé qui exhume des pages en friches. Où rien ni personne ne m'attend, pas même ce peu de vie possible.