En cours de chargement...
La présentatrice, vêtue d'une veste mauve, d'apparence stricte, conformément au règlement, mais pas au point de cacher le début de ses seins, annonça que Miruna Tomescu, vingt-neuf ans, domiciliée à Bucarest, avait été retrouvée morte dans son appartement samedi, avec deux dossiers dans les bras et son ordinateur allumé devant elle. Il semble qu'elle avait travaillé des semaines entières sur un projet important, ce qui l'avait exténuée.
Voilà comment tout commença un lundi comme un autre, à 11 heures 11 minutes exactement. Ce cas typique de "burn out" aurait pu passer inaperçu mais quelqu'un lance l'information sur le net et aussitôt la toile s'embrase. Des blogueurs échangent des commentaires enflammés, des mouvements de protestation s'organisent, des manifestations de rue aussi. Quelle est donc cette société qui broie ainsi au travail ses plus jeunes et plus brillants éléments ? Quel est le sens d'une telle vie ? Pour mieux comprendre l'histoire de Miruna, un des blogueurs décide d'aller filmer les lieux où elle a vécu.
Et là, dans la cour de l'immeuble, il va rencontrer un clochard, Zaim, l'antithèse même de la réussite, quelqu'un qui a tout perdu, renoncé à tout, broyé par la terrible époque Ceausescu. Pourtant, c'est entre ses mains que le jeune cinéaste amateur découvre un trésor qui à son tour va enflammer le net.