En cours de chargement...
De John Carpenter en passant par Sybéria, La banlieue du Turfu, les urbanités malades ; des ruines du monde à la rencontre des oeuvres de Bruce Sterling, de The Leftovers ou d'Edward Bond face au problème de Hume, des chercheur.euse.s ont souhaité s'associer au sein d'un Laboratoire des imaginaires pour délivrer réflexions, études, essais, englobant tous les expressions : film, série, littérature, jeux vidéos...
A l'aube d'une époque aux airs de fin d'Empire, dans une société consumériste sur laquelle souffle le vent du déclin et qui semble emporter dans sa décadence l'environnement qui l entoure, la thématique de la destruction résonne avec une malheureuse acuité. Et l'on n'a de cesse de questionner, sinon la destruction de l'humanité, mais la manière dont se fera celle-ci."C'est ainsi que finit le monde, pas sur un Boum, mais sur un murmure".
Ce murmure, cité par T. S. Eliot, c'est cet écrin de papier que vous avez entre les mains, convaincu que la fin n'est autre que le seuil d'un nouveau commencement. Et dans ce foisonnement, que serait la recherche sans la création. Ainsi, outre une expérience singulière d'article-fiction sur " une poétique de la lacune n, cet objet singulier vous propose aussi à la lecture trois nouvelles inédites de la géniale Estelle Faye (prix ActuSF de l'Uchronie 2016, prix Rosny aîné de la nouvelle, 2021), et de deux jeunes plumes, Jailys Duault et Oriane Guiziou Lamour.
Alors, revue, anthologie, objet, écrin ? C'est à chacun.e de le définir. Une naissance, en tout cas, dans ce monde de l'imaginaire, pour le meilleur et...