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Comme pour les autres explorations musculosquelettiques, la première constatation est que l'échographie de la hanche est difficile !! Par contre, une fois son étude bien assimilée, c'est un excellent complément des clichés radiographiques pour expliquer la symptomatologie du patient. Ses avantages sont principalement : la possibilité de différencier les atteintes articulaires des lésions péri-articulaires ainsi que sa spécificité dynamique en particulier pour l'étude des hernies.
Comme dans les autres localisations, une échographie unilatérale est insuffisante car, dans bon nombre de cas, c'est la différence avec le côté opposé qui nous prouve que "l'image" anormale décelée est bien à l'origine de la symptomatologie. Pour l'étude articulaire, l'échographie isolée n'est jamais suffisante, mais elle peut attirer l'attention par des signes indirects de pathologie sous-jacente.
Cet apport peut être précieux car on s'oriente parfois trop exclusivement vers une pathologie péri-articulaire et cela permet de redresser le diagnostic. De même, les pathologies purement osseuses justifient rarement de la technique échographique, mais on connait sa possibilité de découvrir certaines lésions pubiennes mal visibles sur les clichés standards. En cas de douleur antérieure et de douleur pariétale, les pathologies musculaires et tendineuses sont bien analysées, mais la spécificité dynamique de l'échographie est également un avantage précieux à ce niveau pour faire le bilan des hernies et de la pubalgie qui atteint bon nombre de sportifs.
Dans ce cas, l'échographie montre bien quel est l'élément ou quels sont les éléments en cause ce qui est très important pour orienter le traitement. La sensibilité élective de certains ganglions à la palpation échoscopique est également un signe sémiologique important pour déterminer l'étiologie douloureuse. Sur le plan latéral, on a vu comment détailler les différents tendons, la bandelette iliotibiale et les éventuelles bursites.
L'échographie est une excellente technique pour l'analyse des nombreuses pathologies pouvant être dépistées sur cette face le plus souvent localisées au voisinage du grand trochanter. L'importance des tissus graisseux limite par contre les performances échographiques chez les patients corpulents et l'utilisation d'une sonde de fréquence intermédiaire est souvent utile. En postérieur, l'analyse des insertions proximales des ischiojambiers est importante dans le cadre des douleurs fessières mais les conditions d'examen sont très variables.
Une compression douce sur un patient détendu est indispensable. La douleur élective à la palpation du nerf sciatique est également un élément important du diagnostic.