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La Tunisie est aujourd'hui à la croisée des chemins. L'Etat-nation a fait son heure. Il a permis de construire le pays, de le développer et d'atteindre un nouveau palier économico-social. Mais ce système dirigiste a eu un coût social fort. Le contrat social, qui promettait une amélioration continue des conditions de vie contre ce déficit démocratique, a été rompu. Les premières victimes de cette rupture sont les jeunes qui se voient obligés d'agir à partir de ressources qui ne sont pas proportionnelles à leurs aspirations.
Désemparés, ces jeunes s'orientent vers une nouvelle relation avec la chose publique et un engagement alternatif et multiforme, inventé, négocié et limité dans le temps et dans l'espace. Ils essayent de faire bouger les lignes avec des messages multiples et très variés. Mais la route est encore longue pour passer à l'Etat-citoyen.