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Dans le prolongement de Scénographie d'exposition, Arnaud Sompairac entreprend à présent d'explorer les outils traditionnels et les attitudes propres à l'exercice sténographique. Il interroge l'apport incontournable de l'architecture à la discipline, au travers de la géométrie, de la mesure et du rythme, outils privilégiés qui font surgir les objets et véhiculent des connaissances en se retirant de la scène.
Suivant ce fil conducteur, l'auteur nous guide à la découverte de multiples mises en scène : de la Chapelle Scrovegni de Padoue, aux chorégraphies millimétrées du parti nazi à Nuremberg, en passant par la Galerie du Temps du Musée Louvre-Lens ou les oeuvres lumineuses du Teamlab. Au-delà d'une approche classique de la mise en exposition, l'auteur pointe aussi la nécessité d'une critique dans l'attitude même du scénographe.
Dans son geste, celui-ci se doit de questionner les contenus qu'il met en scène, introduisant du jeu au sein des formes, sur les registres de l'humour, de la poésie ou de la dissonance, dans un dialogue avec son commanditaire, pouvant s'avérer complice ou conflictuel. Ce jeu fabrique un milieu et un ton qui participent à la compréhension du propos de l'exposition par son visiteur, interpelé par les formes dans son corps et dans son mouvement.