Je n'aurai mangé que mon pain,
Respiré que mes seuls rosiers,
Tordu, tel un panier d'osier,
Que des mots clairs et familiers.
Comme un oiseau, dans...
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Je n'aurai mangé que mon pain,
Respiré que mes seuls rosiers,
Tordu, tel un panier d'osier,
Que des mots clairs et familiers.
Comme un oiseau, dans un pommier,
J'aurai chanté, émerveillé,
Sans jamais penser que demain
Ce sera mon tour de rêver
Aux vitres de l'éternité.
(Maurice Carême)