Ex post - Une critique de l'architecture habitée - Grand Format

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Jean-Michel Léger - Ex post - Une critique de l'architecture habitée.
Dans " Ex post ", trente ans après la parution de Derniers Domiciles connus, (Créaphis, 1990) le sociologue Jean-Michel Léger revisite des logements... Lire la suite
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Résumé

Dans " Ex post ", trente ans après la parution de Derniers Domiciles connus, (Créaphis, 1990) le sociologue Jean-Michel Léger revisite des logements avec architectes. Il s'agit d'une observation et une analyse d'un phénomène modélisé (conception architecturale et urbanistique) et une mise en oeuvre pour mesurer des éventuels écarts après la réalisation du phénomène observé. Retour sur expérimentations " Ex post " s'oppose à l'expression " Ex ante " qui enregistre les variables prévisionnelles d'une économétrie avant la réalisation.
Cet " Après les faits " se présente à la fois comme une enquête très poussée sur une dizaine d'opérations caractéristiques des années 1990-2010 en matière de mise en oeuvre du logements dans des contextes sociaux et territoriaux français très différenciés et une réflexion plus large suggérant un point de vue critique de la théorie architecturale au sein d'un moment particulier de l'histoire . Une époque qui se signale aussi comme celle des derniers feux d'un âge d'or de la créativité architecturale.
Le sociologue de l'Usage (voir son ouvrage sous ce titre aux éditions de la Villette) qu'est Jean-Michel Léger, l'un des plus fins spécialistes de l'habitat qui, depuis son poste d'observation et de recherche du CNRS, principalement installé dans l'école d'architecture de Paris-Belleville, n'a cessé de mener l'enquête auprès de l'ensemble des acteurs de la chaîne de l'habitat (habitants, maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre, architectes, aménageurs).
Sociologie et architecture Au croisement de l'architecture et de l'usage, le logement est en effet un bien culturel, au-delà de son statut de bien économique et immobilier, fût-il essentiel pour la société comme pour la vie quotidienne des ménages. Or la question du logement est revenue à l'agenda politique, les effets de la pandémie du Covid-19 ayant souligné l'inadaptation des logements à la pratique du télétravail mais, plus largement, l'inadéquation de logements trop petits, trop chers et mal construits.
Le livre très argumenté et très bien documenté ne se contente pas d'exposer quelques brillantes expérimentations architecturales, il les confronte à leur usage par leurs habitants, en interrogeant donc à travers l'expérience architecturale, les notions d'intention, d'invention, d'appréciation et de critique. Sont ainsi passées au crible des opérations conçues par des architectes français et étrangers.
Mise en abyme Ne faut-il pas évaluer aussi l'évaluation elle-même, sans sombrer pour autant dans l'obsession maniaque d'une spirale évaluative sans fin ? Au terme de ce voyage à travers les retours d'expérience, l'écart entre l'évaluation et la critique ne s'est-il pas réduit ? Que reste-t-il de la différence entre la prétendue objectivité de la première et la soi-disant subjectivité de la seconde à réaliser.
Certains chercheurs appelaient à une objectivation de la critique : ici Jean-Michel Léger propose l'inverse : une subjectivation de l'évaluation. En toute logique, les deux démarches devraient se croiser et même fusionner les savoirs et les acquis de l'une et de l'autre : connaissance théorique et culture de la première, méthode et épreuve du réel de la seconde. Peut-être est-ce à cette condition que les attendus de l'évaluation critique seront mieux respectés et suivis par les politiques comme par les praticiens, par les maîtres d'ouvrage comme par les architectes pour le plus grand bien commun des habitants.
L'ouvrage explore ainsi des franges sensibles entre intimité et urbanité, individuel et collectif, aménagement personnel et nécessité d'appliquer les règles d'un art de vivre ensemble. Sans angélisme et sans condescendance le travail critique de Jean-Michel Léger intègre des notions d'habitabilité " habitante ", d'esthétique, d'économie, d'adaptabilité et de durabilité en analysant " à tous les étages " et côté cour comme côté rue, les effets et les écarts entre projet et réalisation, conception et réception.

Caractéristiques

  • Date de parution
    21/11/2024
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35428-200-4
  • EAN
    9782354282004
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    380 pages

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À propos de l'auteur

Biographie de Jean-Michel Léger

Jean-Michel Léger est géographe et sociologue du logement et de l'architecture. Il a publié chez Créaphis Derniers domiciles connus (1990) et Yves Lion. Logements avec architecte (2006). Il a aussi publié avec Béatrice Mariolle, Densifier/dédensifier. Penser les campagnes urbaines, chez Parenthèses en 2018.

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