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On a cru qu'en vivant tous les quatre on vivrait plus longtemps. Que la-coloc entre vieux, perchés au dernier étage, faisait de nous des malins. Qu'on partagerait nos crépuscules. Qu'on était les derniers d'un monde disparu. On a tout faux, j'ai bien peur. Et moi là-dedans, j'écris. J'écris la colère de partir, l'ivresse du grand âge. J'écris pour m'occuper, grappiller quelques moments de plus. Tout le monde n'a pas le temps de mourir.