AGNÈS NOLTENIUS - Pour moi, photographier le Ballet de Francfort était une manière d'interroger le travail, de disséquer le mouvement, de révéler...
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AGNÈS NOLTENIUS - Pour moi, photographier le Ballet de Francfort était une manière d'interroger le travail, de disséquer le mouvement, de révéler des détails afin de rendre visible l'invisible. Ce qui m'intéressait, c'était l'architecture du mouvement. Je voulais explorer sa complexité, les formes du corps. C'est vraiment un besoin que j'ai ressenti, un besoin presque physique. C'était un peu comme danser en même temps. WILLIAM FORSYTHE - C'est un acte collégial, un hommage très important qu'Agnès rend à des personnes avec qui elle a travaillé physiquement, qu'elle a connues intimement. Ces photographies sont un document qui traite de cette intimité et de ce qu'elle a partagé avec les danseurs pendant plus de dix ans. Si elle est l'auteur de ces images, tous sont les auteurs musculaires de ce temps.