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Il suffit d'un an qu'un champ revienne à la friche, s'efface sous la broussaille, de dix qu'une masure paysanne aux murs de torchis, au toit de chaume, s'en retourne à la boue, à la poussière. La longévité d'un pavillon de parpaing ou de brique creuse, n'est guère plus grande lorsque le vent a retiré des tuiles, dont l'eau profite pour entrer et, sur ses talons, la mousse, l'ortie, la bardane, le sureau.
Un peu plus tard, les arbres prendront pied dans la pièce où nous étions réunis, le soir, sous la lampe, les chambres où nous avons rêvé.