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Les brûlures de l'enfance ne guérissent jamais. On peut essayer de les inhiber, de les oublier, de les refouler. Cela est impossible, elles restent gravées au plus profond de soi comme une marque faite au fer rouge. On peut aussi décider de faire le grand nettoyage parce que cela nous paraît juste, impératif, irrépressible. Mais, on sait d'emblée que cela ne servira à rien car cela n'effacera pas les blessures.
Gabriel avec son visage d'ange est de ceux là.
De la province jusqu'à la capitale, l'auteur, au travers de la quête de cet adolescent, décrit et dénonce un monde vicieux, pervers et insoupçonnable, dans une société qui est la nôtre.
De nombreuses références musicales rythment chaque étape, chaque moment fort de l'ouvrage, menant Gabriel jusqu'au bout de sa croisade purificatrice, jusqu'à l'irrémédiable...
Tu étais le seul
qu'ils n'ont jamais pu atteindre qu'ils n'ont pu apprivoiser celui qui voulait tant celui qui voulait trop Fly by night (Paul Mac Cartney).