En cours de chargement...
Le Grand Orient ne compte guère plus de 200 loges sous le Second Empire. Il vit alors une époque terne, malgré l’action de quelques figures admirables et une embellie finale (300 loges en 1870). La Grande Guerre, la dynamique de l’utopie communiste, l’Occupation et la difficile reconstruction d’après-guerre, l’affaiblissent durablement. D’autres phénomènes l’affectent structurellement, en particulier la montée d’un univers associatif profane qui relaie une partie de ses anciennes activités.
Surtout, la naissance du Droit Humain en 1893 et de la Grande Loge de France à partir de 1895, la naissance en 1901 des loges d’adoption qui seront la matrice de la future Grande Loge Féminine de France et la création de l’ancêtre de la Grande Loge Nationale de France en 1911, révèlent que la donne change. Le XXe siècle est celui de la fin du Centre de l’Union et d’évolutions qui favoriseront désormais d’autres rites.
En définitive, le Rite Français du XIXe siècle n’est pas une transition entre le XVIIIe siècle et nous. Rite de tradition et de modernité, il se montre dans la première puis dans la seconde moitié de ce siècle dans la vérité de deux époques et de deux de ses facettes, entre deux bornes qui ne seront plus franchies et entre lesquelles il gardera plus tard ses continuités et ses équilibres.