La beauté, nous en rêvons, comme le
coiffeur Lucian qui aimerait vivre en
Grèce. Nous la cherchons, comme
Robin, le peintre. Parfois nous la
commentons...
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La beauté, nous en rêvons, comme le
coiffeur Lucian qui aimerait vivre en
Grèce. Nous la cherchons, comme
Robin, le peintre. Parfois nous la
commentons en spécialistes, à l'instar
du brillant Perry Diss, historien d'art.
Et si elle n'était là que pour nous
rappeler à l'échec, au vieillissement,
à l'imperfection qui sont notre lot ? Chacune de ces trois histoires est
placée sous le signe d'un Matisse,
peintre par excellence de la beauté lumineuse et sereine. Son Nu rose, en disparaissant du salon de coiffure qu'il ornait, va placer Susannah devant la réalité de son âge. Ses femmes opulentes, lascives, aux yeux absents, déclenchent une révolte indicible et douloureuse chez Peggi, l'étudiante anorexique.
A. S. Byatt se détourne ici des secrets de l'ère victorienne, qu'exploraient en de passionnantes enquêtes Possession ou Des anges et des insectes, pour s'interroger sur des âmes d'aujourd'hui, aux prises avec leur drame intérieur.
Ces "Histoires" sont des merveilles à encadrer. Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.
Chaque phrase fait mouche. Sans en avoir l'air. Elles sont dans l'air du temps.
Claude-Michel Cluny, Le Figaro littéraire.