En cours de chargement...
" A Angers, ma ville natale, la prison portait le nom étrangement bucolique de Pré-Pigeon, nom qu'elle porte encore de nos jours, je crois... Du premier étage de la maison de mes grands-parents, on apercevait quelques fenêtres de la prison, garnies de barreaux. Je restais longtemps à la fenêtre pour tenter d'apercevoir le visage des prisonniers et leurs mains cramponnées aux barreaux. " Vingt ou trente ans auparavant, devant les maisons d'arrêt et centres de détention, de longues files d'attente se formaient : les familles et amis attendaient l'heure de leur parloir.
Au fil des années, des associations se sont créées pour acquérir un local à proximité de la prison, où des bénévoles accueillent, aident, informent les familles souvent en grande détresse après l'incarcération d'un proche. Ce récit est le témoignage d'une de ces bénévoles, accueillant des familles de détenus. Deux femmes sont au coeur de ce " docu-fiction ", Maria et Christelle sont dans ce récit des personnages de fiction qui incarnent les difficultés, les souffrances, les illusions, le courage de ces femmes du parloir très nombreuses à " l'accueil des familles ".
Mais si les deux héroïnes de ce " docu-fiction " sont imaginaires, les autres personnages et incidents évoqués sont, eux, parfaitement authentiques.