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Aujourd’hui, on peut hélas constater qu’aucun de nos partis politiques n’a pris le risque de formaliser une proposition de loi globale sur l’immigration dans toute ses dimensions humanitaire, économique, sociétale, politique… en termes de propositions précises, concrètes, susceptibles de répondre à un certain nombre de questions majeures. Tout d’abord, pouvons-nous vivre ensemble ? Oui, à l’évidence mais… Le nombre ne change-t-il pas la nature même de l’immigration ? La France compte désormais 10,3 % d’immigrés, soit 7 millions de personnes - 19 millions si l’on prend en compte trois générations issues de parents immigrés, soit le tiers de notre population - chiffre auquel il convient d’ajouter l’immigration clandestine.
Comment procède-t-on pour que les OQTF soient effectifs ? Que deviennent nos 900 000 migrants en situation irrégulière ? Que fait-on des mineurs isolés ? Les laisse-t-on entre les mains des mafias locales ? Continue-t-on à accorder les avantages sociaux aussi généreusement ? Le regroupement familial demeure-t-il aussi libéral, c’est-à-dire concrètement ouvert à tous ? Nous sommes une nation qui se caractérise par une volonté de vivre ensemble, une histoire, une langue communes.
Afin que cela perdure, il convient de répondre à ces différentes questions.