Impression d'audience - Le procès Pétain

Note moyenne 
Le procès du Maréchal Philippe Pétain se déroula du 23 juillet au 15 août 1945: il avait 89 ans. La Haute cour de Justice le condamna à la peine... Lire la suite
9,00 € Neuf
Expédié sous 8 à 17 jours
Livré chez vous entre le 30 juillet et le 6 août
En magasin

Résumé

Le procès du Maréchal Philippe Pétain se déroula du 23 juillet au 15 août 1945: il avait 89 ans. La Haute cour de Justice le condamna à la peine de mort, à l'indignité nationale et à la confiscation de ses biens. Cependant, elle émit le voeu que la sentence ne soit pas exécutée en raison du grand âge du condamné. Le 17 août 1945, le général de Gaulle, président du gouvernement provisoire, commua la peine de mort en détention à perpétuité au fort du Portal et puis à l'Ile d'Yeu où Pétain mourut en 1951.
En 1945, Léon Werth (1878-1955), fut l'envoyé spécial de la revue Résistance (journal créé à Paris à la fin de l'année 1942 par Jacques Destrée, chef du "mouvement d'opposition au régime de Vichy et au nazisme",) pour couvrir ce procès, aux côtés d'autres journalistes tels Joseph Kessel pour France-Soir, Jean Schlumberger pour Le Figaro, Jules Roy, etc.). Ses chroniques quotidiennes portent bien leur nom : « Impressions d'audience ».
Elles n' ont rien du compte rendu scrupuleux. Les éditions Viviane Hamy les ont rassemblées en un volume inédit en mai 1995. Distancié, comme toujours, Werth observe. Il dresse les portraits des acteurs de cette « mascarade », les avocats, le procureur, Laval, Darnand, Weygand, Daladier, etc. avec une ironie cinglante, et en premier lieu celui de Pétain, « présent absent », « ce contumace par le silence » ...
La concision du style lui permet, en une seule phrase, de rendre palpable le ridicule suscité par le décalage qui se creuse entre l'attente des 28 jurés (14 parlementaires, 14 résistants) et l'opinion publique, la superficialité des débats qui ne mettent jamais en cause la responsabilité politique et meurtrière de l'accusé. Le véritable procès n'a finalement pas eu lieu. Werth termine sur ces deux phrases sans appel : « En ce tribunal de limbes, des événements appauvris, vidés de leur substance, s'assemblaient au hasard, comme une mauvaise copie de bachot.
Le maréchal réel et le maréchal de légende devenaient indistincts, comme une photographie qui s'efface, mangée par la lumière ».

Caractéristiques

  • Date de parution
    26/05/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-87858-360-1
  • EAN
    9782878583601
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    154 pages
  • Poids
    0.125 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 18,0 cm × 1,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

En 1945, Léon Werth fut l'envoyé spécial de la revue Résistance (journal créé à Paris à la fin de l'année 1942 par Jacques Destrée, chef du mouvement d'opposition au régime de Vichy et du nazisme), pour couvrir le procès du Maréchal, aux côtés d'autres journalistes tels Joseph Kessel pour France-Soir, Jean Schlumberger pour Le Figaro. Ses chroniques quotidiennes portent bien leur nom : Impressions d'audience.
Elles n'ont rien du compte rendu scrupuleux. Les Editions Viviane Hamy les ont rassemblées en un volume inédit en mai 1995. Distancié, comme toujours, Werth observe. Il dresse les portraits des acteurs de cette "mascarade" - les avocats, le procureur, Laval, Darnand, Weygand, Daladier etc... - avec une ironie cinglante, et en premier lieu celui de Pétain, "présent absent" , "ce contumace par le silence" ...
La concision du style lui permet, en une seule phrase, de rendre palpable le ridicule suscité par le décalage qui se creuse entre l'attente des 28 jurés et l'opinion publique, la superficialité des débats qui ne mettent jamais en cause la responsabilité politique et meurtrière de l'accusé.

À propos de l'auteur

Biographie de Léon Werth

Léon Werth est né à Remiremont en 1878. L'indépendance d'esprit que manifestent ses ouvrages - un antimilitarisme virulent dans Clavel soldat, paru en 1919, ou un anticolonialisme peu à la mode en 1926, quand sort Cochinchine - suscite toujours de vives polémiques. Ce refus des partis - très tôt il dénonce l'imposture stalinienne alors qu'il est considéré comme un homme de gauche - effraie les éditeurs qui craignent que " cet indépendant farouche " ne soit pas défendu par la presse.
En 1931, chez des amis, il rencontre Saint-Exupéry. Les deux hommes que tout semble séparer deviennent de très grands amis. Et en 1943, " Tonio " lui dédiera Le Petit Prince. Léon Werth est mort à Paris le 13 décembre 1955. L'oeuvre de Werth était restée trop confidentielle, que ce soient ses romans, ses récits ou ses écrits sur l'art. Les Editions Viviane Hamy s'efforcent de faire découvrir cet écrivain injustement méconnu en rééditant ses livres et en publiant ses inédits.
Un essai biographique sur Léon Werth réalisé par Gilles Heuré, L'Insoumis, est également disponible.

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

9,00 €