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Fin novembre 1897. Sur l'île du Diable, le capitaine Dreyfus purge sa peine. Condamné, depuis trois ans déjà, pour haute trahison au terme d'une parodie de procès. Jusqu'ici, Zola a préféré se taire. Depuis peu, pourtant, il est convaincu de l'innocence de Dreyfus. Et perçoit la portée morale d'une affaire dont il fera désormais " son affaire ". " Dreyfus est innocent, je le jure. J'y engage ma
vie, j'y engage mon honneur...
Et par tout ce que j'ai conquis, par le nom que je me suis fait, par mes œuvres qui ont aidé à l'expansion des lettres françaises, je jure que Dreyfus est innocent. Que tout cela croule, que mes œuvres périssent si Dreyfus n'est pas innocent ! Il est innocent. " Le 13 janvier 1898, un cri de révolte s'affiche à la une du journal L'Aurore : " J'accuse !... " Un cri qui fera de Zola " un moment de la conscience humaine...
".