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Tout commence lorsque Suzanne, qui anime des ateliers d'écriture, demande à chacun de ses élèves d'apporter un objet de famille susceptible d'illustrer sa vie personnelle. L'un d'entre eux, Arsène, un orphelin rwandais réfugié en France après avoir réussi à échapper aux massacres qui ont ensanglanté son pays, doit avouer qu'il ne possède rien d'autre qu'une valise qui lui a servi d'abri durant sa fuite.
C'est à partir de cet objet singulier que Suzanne va le convaincre de lui raconter son itinéraire et de lui livrer le secret de sa jeune existence. L'exercice devient pour Arsène le moyen d'exorciser sa « peur de la nuit » et de renouer les fils d'une identité dévastée, tandis que Suzanne accomplit son propre rituel du souvenir en revenant, pour un ultime adieu, sur les traces d'un père prématurément disparu.
Par la grâce de l'écriture et de l'imaginaire.
J'AI LONGTEMPS EU PEUR DE LA NUIT
Au travers d'un objet de famille, racontez votre histoire : telle est la consigne de Suzanne aux élèves d'une classe. Mais que faire quand le seul objet qu'il vous reste de votre famille et de votre passé est une vieille valise? Arsène, orphelin rwandais, va conter son histoire à Suzanne : sa fuite et son errance à travers cet objet qui va être bien plus pour lui. Parallèlement, Suzanne nous raconte sa propre fuite et sa propre errance suite à la mort de son père quand elle était enfant. Deux récits qui se croisent autour de la perte de ces repères et de ces racines que seuls les objets gardent le souvenir.