En cours de chargement...
FaceBook est sur le point de compter un milliard d'usagers. FaceBook, a réussi à créer, dans le domaine de la sociabilité, ce que Google avait expérimenté dans celui de la gestion de la connaissance humaine : l'illusion que l'ordinateur peut nous donner un accès neutre et ordonné à l'ensemble des relations et des informations que nous tissions sur le web. Tout cela pour le bien de l'humanité, la sociabilité et le partage, au nom de la libre information.
Nos libertés garanties par des machines automatiques.Mais il s'agit en fait d'un dispositif hors du commun, capable de tirer profit de chaque micro-mouvement effectué sur sa plate-forme et de donner l'illusion à l'usager qu'il est en train de se distraire, alors qu'il le met en réalité au travail dans le but de développer un nouveau type de marché, le commerce relationnel. Comme toutes les autres entreprises privées dans le domaine des réseaux sociaux, Facebook n'est ni libre, ni désintéressé : la valeur à échanger, c'est l'usager.
« Soyez transparents à la machine, confiez tout, dites tout, et vous serez alors libres, et même libérés d'avoir à désirer : les algorithmes s'occuperont pour vous de choisir les produits de consommation qui vous entoureront ».