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Ces poèmes, écrits à vingt années d'intervalle, ne sont pas des poèmes de deuil où s'écrirait une élégie ou une déploration. La douleur perce dans la voix, à mesure de l'effort pour écrire les affects qui m'écrivent et les gestes d'une voix intérieure où le tu écrit le je. Ces poèmes sont alors une suite de gestes tendus vers toi. Sans doute n'y a-t-il pas à écrire contre mais surtout à même la disparition, avec cette voix qui scrute la présence.
Pour laisser parler : à la manière de l'enfant qui, parlant à l'arbre qui croît en lui et devant lui, rend présents les êtres aimés disparus.