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Jack London, tête brûlée éprise de liberté, a, en quarante années d'une existence intense, semé sur sa route de nombreux romans, nouvelles ou essais comme autant de témoignages de sa soif de vivre. Marin en Sibérie et au Japon, blanchisseur, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, vagabond, chercheur d'or, militant socialiste, correspondant de guerre ou agriculteur, l'auteur de L'Appel sauvage, de Martin Eden, du Peuple d'en bas, de John Barleycorn ou du Talon de fer aura bel et bien vécu plus de cent vies.
Curieusement, on ignore souvent que cet aventurier des mers et des mots était également un photographe de génie qui, par l'image, a reflété son temps. Et de quelle manière : avec douze mille clichés, le petit gars des rues de San Francisco a porté sur le monde le regard des grands humanistes. Toujours en empathie avec ses sujets - miséreux de l'East End londonien, soldats du conflit russo-japonais, lépreux de l'île de Molokaï - Jack London a fait part de ses émotions sans jamais se départir d'une sensibilité éloignée des images d'Epinal attendues.
Grâce au travail de Jeanne Campbell Reesman, de Sara S Hodson et de Philip Adam qui ont sélectionné les deux cents photos les plus marquantes de ce grand reporter s'il en est, un hommage est enfin rendu au Jack London photographe, tant chacune de ses prises de vue déborde d'humanité, de tendresse et de beauté.
Jack London et son Kodac
Tout fan de Jack London doit forcément posséder cet ouvrage de photos.
Jack London, écrivain prolifique et génial, est également un photographe hors-pair et ravit nos yeux par ses images issues de ses voyages ou reportages.
Du peuple des bas fonds de Londres aux peuples plus exotiques croisés durant ses nombreux séjours dans les mers du sud, il nous livre ici des clichés sans fioriture ni chichi, mais au contraire signe des portraits bruts et des images aussi belles que ses écrits.
Splendide !