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Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, décide de l'emmener à la campagne. Parce qu'elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine. Parce qu'elle n'arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave. Et malgré tout ça, malgré le bordeaux et le bœuf carottes, elle continue de gémir, il décide d'aller se coucher. Et puis finalement, non. Il revient.
Il s'assoit à côté d'elle et se met à parler. Pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu'il n'a pas vécu. Cette histoire est donc la confession d'un homme dans une cuisine. ça n'a l'air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est dit. Tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et "la vie comme elle va"...
Un huit clos entre une femme quittée et son beau-père
Adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2009.
Alors que son mari l'a quitté pour une autre, Chloé se réfugie dans la maison de famille avec ses filles. Pierre, son beau-père les accompagne. Nous assistons alors tantôt aux confidences, tantôt aux confrontations entre Pierre et Chloé. Lors d'une nuit où tous deux ne trouvent pas le sommeil, Pierre va se dévoiler et lui faire part de son plus lourd secret. Nous comprendrons alors pourquoi il ne reproche pas ce geste à son fils.