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María Mercedes Carranza est une figure majeure de la poésie Alatino-américaine du XXe siècle, tout comme Alejandra APizarnik ou Alfonsina Storni. Dans un contexte politique et Asocial Adominé par la violence, sa voix résiste. Parlant du familier et du Aquotidien, elle ose nommer ce qui est intime et dénoncer la guerre. Elle vient dire avec lucidité la douleur d'être soi et la Avanité des grands mots.
En abordant la mort, l'amour et l'histoire, son Aengagement Apoétique touche le coeur même de l'existence, où se Acôtoient la présence et l'absence dans un Aincessant jeu de miroirs. Elle s'adresse avec tendresse ou ironie à AQuevedo, Ulysse, Dylan AThomas ou Pavese, aux êtres chers, à elle-même et finalement à nous. Malgré l'immense solitude qui se dégage de ses poèmes, une force constante traverse toute sa poésie et nous Aatteint aujourd'hui par-delà les mers et le temps.
Préface de Thierry Gillyboeuf.