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Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l'aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l'honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari.
Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu'ils ne devraient pas. Ceux d'Angela, qui n'a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d'un coeur entier a un coeur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d'observer. Ou d'autres encore.Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique.
De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l'oubli.
Une ode à La Catalogne
Irène Sola m'avait énormément marquée avec son premier roman "Je chante et la montagne danse". Toujours en plein coeur de la Catalogne, cette fois elle nous emmène dans une maison reculée où vit une famille. La plus vieille Bernadetta va mourir et tous se réunissent auprès d'elle. Son écriture est superbement belle et poétique mais il faut savoir accepter de se perdre dans les fils de l'histoire, de lâcher prise et de juste profiter d'une belle prose racontant contes et légendes et mettant en lumière les femmes et la Catalogne