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Armand Gatti mêle ici de façon subtile et adroite la petite et la grande histoire, l'amour et la guerre, le chant et l'horreur. Paysages de maquis, évocations des "frères" de combat, des espoirs et de la misère des temps de guerre. Il faut dire, il faut écrire pour ceux oubliés, tombés, pour tout ce qu'on arrache à l'existence. Il en ressort une sorte d'interrogation constante : comment continuer à aimer quand tout autour de nous est mort et désillusions ? Le sentiment de l'amour, qu'il soit celui d'une femme ou celui de la patrie, peut-il nous sauver, être la réponse à tout ? C'est en même temps une très belle lettre de mémoire et d'amour pour tous ces frères qui se sont laissés attraper par la "sirène".
Cette image est très intéressante et semble représenter ce Elle qui alors serait la patrie, qui serait le chant mélodique attirant les pauvres âmes au bord des tranchées, en première ligne, prêts à donner leur vie pour elle.