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« Après votre ascension, une lumière vous guidera ensuite vers le maître Kintsugi, mais seulement si vous entrez dans un silence visionnaire. Sans quoi, votre voyage sera voué à l'échec. Restez en tout temps à l'écoute du silence, de la neige, de la montagne, des animaux, même du bruit et des tourments de la nature. Ne vous éloignez jamais de vous-même. De votre mission. De votre but. De votre vérité.
» Marilou Brousseau nous propose une exploration du thème de la répétition à travers une séduisante et captivante autofiction. Kintsugi fait référence à une philosophie japonaise voulant qu'un vase brisé ne soit pas obsolète, mais transformable en une magnifique œuvre d'art par des coulis d'or versés sur ses brisures. L'objet retrouve alors une seconde vie tout aussi digne que sa première, même si différente en apparence.
En reportant sur l'être humain cette manière de considérer les fêlures et les cassures - celles intérieures ayant façonné nos croyances erronées et nos schémas répétitifs -, il devient alors possible de les rencontrer non pas comme des imperfections rebutantes, mais telles des parts de notre histoire à honorer pour ce qu'elles ont permis de transformer en nous. Dans cette autofiction, les mots symbolisent ce coulis, cette encre d'or déversée sur les failles de l'histoire de l'auteure.
Ils opèrent une alchimie délicate, une transformation profonde de ses schémas répétitifs pour que naisse une nouvelle manière d'être dans le monde : la sienne véritable, et ce, sans dérobade dans un silence perclus de peur. Au cœur de cet écrit, l'auteure identifie comment la méditation, le chant, la gratitude, le pardon et l'amour bienveillant peuvent avoir un impact non seulement positif, mais transformateur du schéma répétitif.