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"Quand tu penses à ce qui t'arrive, tu as l'impression de te retrouver en plein David Lynch. Blue Velvet, Twin Peaks. Une ville universitaire, le cadavre d'un garçon de vingt ans, la drogue, la police, une ravissante étudiante, une histoire d'amour entre elle et son professeur deux fois plus âgé : il y a toute la matière pour un scénario formidable. Ce n'est pas un film. C'est ta vie". L'autre qu'on adorait fait revivre Thomas, un homme d'une vitalité exubérante qui fut l'amant, puis le proche ami de la narratrice, et qui s'est suicidé à trente-neuf ans aux Etats-Unis.
Ce douzième roman de Catherine Cusset, où l'on retrouve l'intensité psychologique, le style serré et le rythme rapide qui ont fait le succès du Problème avec Jane, de La haine de la famille et d'Un brillant avenir, déroule avec une rare empathie la mécanique implacable d'une descente aux enfers.
L’autre qu’on adorait
Dans chaque famille, du premier ou second
cercle nous avons un Thomas.
Souvent spirituel, cultivé, intelligent, il est
apprécié lors des déjeuners familiaux, des soirées
entre amis ou des vacances estivales.
Jeune homme séduisant, il affirme aimer les
femmes et ne s’en prive pas.
Après deux années de Khâgne à Normal sup, voilà
notre jeune homme qui échoue et qui décide de se
« refaire » aux États Unis.
Il passe concours après concours et entretien après
entretien, espérant Berkeley mais il finit dans des
facultés moins reconnues.
Sa vie se déroule des deux cotés de l’Atlantique avec
des amis, une famille qui le soutien et l’accompagne
sur son parcours sinueux.
Catherine Cusset connaît très bien ces facs
américaines, elle nous avait déjà régalé d’un très
bon livre « Un brillant avenir » elle revient ici sur
la difficulté de certaines personnes à trouver leur
place dans la société.